mercredi 8 septembre 2010

On me cherche ?

Alors je suis en face de ça, à Lausanne :

Et tout en bas de ça :


 

Voilà, le matin ça descend, mais après une journée de boulot, oui bon bein forcément ça monte. Mes fesses crient victoire.

Mais heureusement, il y a des collègues sympa pour nous remonter le moral  :


Et voilà la vue depuis mon bureau, avec des voisins plutôt cool et même pas tous suisses (ce qui n'a rien à voir d'ailleurs) :

Voilà, c'est terminé pour aujourd'hui !

dimanche 5 septembre 2010

Lausanne, J+3




Après cette petite interlude photographique culinaire locale, voilà ce que je me demande aujourd'hui : Quand commence-t-on à se sentir vraiment "citoyenne" d'un pays étranger ? Quand on a une adresse, un compte en banque, un contrat de travail ? Quand on a des amis, des relations, des invitations dans ce pays ? Quand on commence à en prendre l'accent, à connaître les "slangs" ou expressions locales ?

Parce que l'adresse, je l'ai presque. Oui bon, je suis à la frontière, c'est tout comme. Frontalière, c'est déjà un statut à lui tout seul. Même si ici, en Suisse, il ne fait pas bon de le dire. La phrase suprême à éviter c'est : "En France, nous, on fait comme ça...". Bah oui, ça les fait doucement rire. Parce que la Suisse, c'est un peu un exemple en termes de gestion de pays, et je peux comprendre qu'ils nous trouvent bien drôles avec nos envies de leur montrer comment on fait. Pour preuve, Wikipédia dit que la suisse a "une longue tradition de neutralité politique et militaire". C'est vrai ça, pendant les guerres, on n'a jamais entendu parler de la Suisse ! Enfin disons que, quand je cherche à rouvrir les tiroirs de ma mémoire d’ancienne blonde sur lesquels il y a marqué « guerres mondiales », eh bien il n’y a pas grand-chose, et encore moins concernant la Suisse. En gros là-bas, on ne se bat pas, on fait attention à la planète, on a tous du travail et on a plein d'argent. Vraiment, c'en est presque pénible. En fait, nous les français, on est que des gros jaloux. Ils n’ont peut-être pas tort ;)

Bref, donc, je disais. J'ai presque l'adresse, presque le compte en banque (et je vais vachement me la péter d'ailleurs), et déjà le contrat de travail. Ensuite des relations, ça commence à venir. Forcément, une travail = une vie sociale. Les invitations, ça arrive, le 17 notamment avec une soirée surprise à Lausanne (prononcez « Leeeeusanne ». Oui, oui, nous verrons les cours de prononciation suisse un peu plus tard).

Les expressions locales, qui, pour une rédac’, sont quand même un chouilla importantes, sont assez déroutantes mais aussi intégratrices ( ?) quand on apprend à les manipuler comme il se doit. En gros, quand on les ressort l’air de rien au beau milieu d’une phrase, avec une attitude je-suis-tout-à-fait-naturelle-si-si. Du style : « Moi ? Je suis née en mille neuf cent huitante trois » ou bien « Je t’envoie le dossier tout de suite, ça joue ! », ou encore « On s’est fait un super barbec’, avec merguez et saucisses à rôtir, un régal ». Voilà, rien que ça. Donc ça, ça vient aussi. L’accent, on verra plus tard, je risque de me faire piéger assez vite.

Alors oui, quand on accumule tout ça, on peut dire qu’on se sent de plus en plus « citoyen » suisse. Il me reste encore à remplir mon compte en banque et là ce sera parfait. Mais je crois que moi, ce qui a vraiment réussi à me faire comprendre que j’appartenais au pays, c’est quand j’ai commandé mon abonnement annuel de transport Genève-Lausanne. Et quand la gentille petite dame m’a débité ma première mensualité : 222 euros. Rien que ça. Sur ce, bonne soirée la France :)

lundi 30 août 2010

Chanson du jour, 1er essai

J'essaye, et je crois que ça marche. Nom d'un chien, je ne suis pas si nulle.
Oui donc, ici un exemple de chanson typiquement suisse, pour se mettre dans le bain de suite.